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En traversant le paysage, en cheminant dans la forêt, en sui- vant les lignes tracées par l’eau, nous avons découvert un la- voir, puis 2, puis 10, puis 100. La plupart des lavoirs datent du 19ème siècle, à l’époque on se rend compte que le linge sale pouvait entraîner la di usion de maladies, choléra, rougeole, variole...

En dehors des impératifs d’hygiène et de salubrité, le lavoir avait l’avantage de réunir deux fonctions indispensables: l’une pratique, l’autre sociale. Aujourd’hui ils font partie du « petit » patrimoine.Chaque commune en possède plusieurs. Ils consti- tuent un des rares endroits publics accessibles 24/24h, 7/7j. Plutôt que d’en faire une pièce de musée endormi, nous avons fait le choix de rassembler les énergies du territoire pour faire de ces lieux des espaces vivants et partagés.
Nous imaginons le festival des lavoirs. Au l de l’eau nous fédérons 6 communes et plus de 30 acteurs du territoire. Le la- voir, de mars à juin, devient le théâtre de nos expérimentations. Nous nous appuyons sur l’architecture existante et les acteurs déjà présents.

Traversé par l’eau, le lavoir apparaît comme l’endroit idéal pour traiter les enjeux multiples et complexes liés à cette entité. Un des enjeux est de mettre en partage nos questionnements liés à l’eau en faisant dialoguer le sensible et le scienti que. Nous mettons en récit le paysage à travers une recherche collective et participative qui convie les participants à interroger leurs attachements au territoire et à l’usage qu’ils en font.

Le festival célèbre l’eau et ouvre un imaginaire. Vêtus de bleu nous décidons de mettre cet imaginaire au service du réel. Le lavoir devient multiple.

2021 - 2022
Perigord Vert; Dronne et Belle.
Andrea Gaidano.Simon Geneste
Post-Master Design des mondes ruraux. ENSAD



ENSAD




                                     


--FU